5 questions à Robin JUND, directeur de la RSE et de la Fondation Groupe ESC Clermont

Une école engagée pour un monde meilleur

L’ESC Clermont Business School a pour grande ambition d’être l’Ecole qui révèle les talents et les passions d’une nouvelle génération d’acteurs du changement, plaçant l’humain et la planète au cœur de ses choix. De fait, elle entend éveiller et sensibiliser les étudiantes et étudiants aux enjeux contemporains pour faire émerger des leaders responsables, des explorateurs engagés et des entrepreneurs inspirants.

Son impact positif, cumulé à celui de l’ensemble de ses parties prenantes (enseignants, étudiants, diplômés, partenaires, etc.), lui permettent d’être reconnue dans les classements pour sa capacité à délivrer des formations qui ont du sens pour la société. 

Classement HappyIndex@Atschool® RSE | 2022
Classement des meilleures écoles intégrant les enjeux RSE
TOP 5 : L’ESC Clermont Business School arrive en 5^e position.

Classement ChangeNOW/Echos START | 2022
Classement des écoles les plus engagées dans la transition écologique
TOP 20 : L’ESC Clermont Business School arrive en 19^e position au classement général :
– 1^e sur le critère « Réseau de diplômés »
– 2^e sur le critère « Implication des associations étudiantes ».

Pour en savoir plus sur la politique RSE de l’Ecole et les actions à venir, nous avons posé 5 questions à Robin JUND, directeur de la RSE et de la Fondation Groupe ESC Clermont

Vous êtes directeur de la RSE et de la Fondation, comment ces deux missions se complètent-elles ? 

Bien souvent, la RSE reste limitée aux questions écologiques. Or la RSE, ce sont aussi les questions sociales et économiques. C’est d’ailleurs pour cela je préfère parler de Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DD&RS), bien que le terme soit encore perfectible. Dès lors que ces trois questions sont considérées, il devient évident que Fondation et RSE se complètent !

Vous pilotez le déploiement de la politique DD&RS de l’Ecole. Mais une politique DD&RS, c’est quoi exactement ?

La Commission Européenne définit la RSE comme « l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes ». Une politique RSE, c’est donc repenser l’entreprise d’aujourd’hui pour réduire son impact sur le monde de demain en conciliant les dimensions économiques, sociales et environnementales. En tant que Grande Ecole, nous formons les acteurs du changement et il est donc logique que nous agissions en ce sens.

Les ambitions DD&RS de l’ESC Clermont BS s’articulent autour de 4 grands axes et s’alignent avec la mission de l’Ecole. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Notre objectif est de contribuer avec l’ensemble de nos parties prenantes à la construction d’une société responsable. Pour ce faire, les quatre axes stratégiques de notre politique DDRS sont (sans ordre prioritaire, chacun renforçant les trois autres) :

1. L’enseignement et la formation : tous nos enseignements et toutes nos formations doivent intégrer les principes DDRS pour développer les compétences de chacun.
2. La recherche et l’innovation : notre recherche doit intégrer ces questions et les diffuser ensuite dans nos enseignements, dans le monde socio-économique, vers les politiques publiques, etc.
3. La politique environnementale : nous nous devons de limiter nos consommations de ressources sur l’ensemble de nos activités.
4. La politique sociale : nous devons favoriser une politique humaine et sociale de qualité de vie, d’égalité et de diversité, aussi bien auprès du personnel que des apprenants.

Comment ces ambitions vont pouvoir se traduire opérationnellement ? Pouvez-vous nous donner un exemple concret ?

Concernant notre politique environnementale, par exemple, nous réfléchissons actuellement au déploiement de notre plan de mobilité à l’ensemble de nos parties prenantes, ce qui inclut notamment nos étudiants et nos partenaires.

En janvier, une équipe de 12 personnes (constituée pour moitié d’enseignants-chercheurs) va être formée en intra à la réalisation du bilan carbone, afin que nous puissions piloter au plus près notre trajectoire bas carbone. Nous intégrons aussi les critères environnementaux, énergétiques et sociaux à l’ensemble de la rénovation et de la gestion du bâti.

De nombreux projets vont permettre à l’Ecole de contribuer à la construction d’une société responsable, quelles sont les prochaines grandes étapes ?

D’ici la fin de l’année 2022, nous allons remonter notre plan de sobriété énergétique au Rectorat et au Ministère puis le déployer et le suivre. Avant, celui-ci sera challengé en interne par le personnel et les étudiants, en externe par nos parties prenantes, afin de répondre au mieux aux besoins et envie de chacun et d’élargir notre scope. Nous souhaitons en fait appliquer la même démarche que celle que nous sommes en train de mettre en place pour notre politique DDRS globale.

Il y a quelques jours, nous avons ouvert un canal avec les USA pour que nos donateurs américains puissent également bénéficier d’une fiscalité avantageuse sur leurs dons à la Fondation. Nous devons donc maintenant capitaliser sur cette possibilité pour augmenter le montant des bourses que nous pouvons proposer à nos étudiants les plus modestes.

Au niveau de l’enseignement et de la recherche, nous sommes en train de mobiliser les enseignants-chercheurs (déjà très au fait) afin de pouvoir encore améliorer nos programmes et enrichir les enseignements avec les données issues de la recherche.

Enfin, comme je le disais précédemment, nous allons bientôt mesurer notre bilan carbone et déployer notre trajectoire bas carbone. Cela implique également de repenser nos déplacements, nos moyens de chauffage, nos isolations thermiques…